Recommandations | Les livres à (s’)offrir – édition des fêtes 2021

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Les fictions

  • La Femme qui fuit, Anaïs Barbeau-Lavalette – 23,95$/7,70€
    • « Anaïs Barbeau-Lavalette n’a pas connu la mère de sa mère. De sa vie, elle ne savait que très peu de choses. Cette femme s’appelait Suzanne. En 1948, elle est aux côtés de Borduas, Gauvreau et Riopelle quand ils signent le Refus Global. Avec Barbeau, elle fonde une famille. Mais très tôt, elle abandonne ses deux enfants. Pour toujours. Afin de remonter le cours de la vie de cette femme à la fois révoltée et révoltante, l’auteur a engagé une détective privée. Les petites et grandes découvertes n’allaient pas tarder. »
  • Les Falaises, Virginie DeChamplain – 11,95$/18€
    • « Les Falaises fait le récit d’un chaos à dompter, d’un grand voyage onirique, historique et féminin, qui de la Gaspésie à l’Islande réunit ces survivantes de mère en fille qui admettent difficilement être de quelque part, préférant se savoir ailleurs et se déraciner à volonté. »
  • Shuni, Naomi Fontaine – 19,95$/17€
    • « Naomi Fontaine écrit une longue lettre à son amie Shuni, une jeune Québécoise venue dans sa communauté pour aider les Innus. Elle convoque l’histoire. Surgissent les visages de la mère, du père, de la grand-mère. Elle en profite pour s’adresser à Petit ours, son fils. Les paysages de Uashat défilent, fragmentés, radieux. Elle raconte le doute qui mine le coeur des colonisés, l’impossible combat d’être soi. Shuni, cette lettre fragile et tendre, dit la force d’inventer l’avenir, la lumière de la vérité. La vie est un cercle où tout recommence. »
  • La déesse des mouches à feu, Geneviève Pettersen – 15,95$/6,80€
    • « La déesse des mouches à feu, c’est Catherine, quatorze ans, l’adolescence allée chez le diable. C’est l’année noire de toutes les premières fois. C’est 1996 à Chicoutimi-Nord, le punk rock, le fantôme de Kurt Cobain et les cheveux de Mia Wallace. Des petites crisses qui trippent sur Christiane F. et des gars beaux comme dans les films en noir et blanc. Le flânage au terminus et les batailles de skateux contre pouilleux en arrière du centre d’achats. L’hiver au campe dans le fin fond du bois, les plombs aux couteaux, le PCP vert et les baises floues au milieu des sacs de couchage. C’est aussi les parents à bout de souffle et les amants qui se font la guerre. Un jeep qui s’écrase dans un chêne centenaire, les eaux du déluge qui emportent la moitié d’une ville et des oiseaux perdus qu’on essaie de tuer en criant. »
  • Croc fendu, Tanya Tagaq – 16,95$/20€
    • « Elle grandit au Nunavut dans les années 1970. Elle connaît la joie, l’amitié, l’amour des parents, l’art du camouflage et de la survie. Elle connaît l’ennui et l’intimidation. Elle connaît les ravages de l’alcool, la violence sourde, le courage d’aimer les petites peurs. Elle connaît le pouvoir des esprits. Elle scande en silence le pouvoir brut, amoral, de la glace et du ciel. Dans ce récit venu de loin, d’un espace intime et profond où les frontières s’effacent, Tanya Tagaq chronique les jours terribles d’un village écrasé sous le soleil de minuit. »

Les essais

  • Écrits d’une insoumise, Voltairine de Cleyre – 16,95$/10€
    • « Emma Goldman tenait Voltairine de Cleyre (1866-1912) pour « la femme anarchiste la plus douée et la plus brillante que l’Amérique ait jamais produit », et ce jugement avancé il y a près d’un siècle n’a toujours pas été infirmé. Pionnière du féminisme américain, poétesse, musicienne, celle qui se définissait comme une « anarchiste sans qualificatif » propose une réflexion originale qui touche à un très large éventail de sujets – notamment l’économie, la libre pensée, la philosophie, la religion, la criminologie, la littérature et l’action directe non violente. L’oeuvre d’envergure de cette militante passionnée expose les raisons de sa révolte, témoigne de son espérance d’un monde meilleur et demeure, aujourd’hui encore, d’une brûlante actualité. Cet ouvrage, réalisé sous la direction de Normand Baillargeon et de Chantal Santerre, réunit 16 essais majeurs qui couvrent l’ensemble de son parcours ainsi que 14 poèmes. »
  • Notre sang : Prédictions et discours sur la politique sexuelle, Andrea Dworkin – 19,95$/14€
    • « Théoricienne incontournable, écrivaine incomparable et source d’inspiration de plusieurs générations de féministes, Andrea Dworkin demeure plus d’actualité que jamais alors que les femmes du monde entier se mobilisent pour lutter contre la violence masculine qu’elle a été l’une des premières à désigner et à combattre. Cette essayiste maniait comme nulle autre le verbe, l’humour, la colère, l’espoir. Ce recueil révèle une extraordinaire conférencière qui nous entraîne dans les recoins de la misogynie, du pouvoir masculin, du sadisme et du masochisme sexuels, de la violence, du racisme, de la discrimination. Elle montre les liens qui existent entre l’oppression des femmes, le racisme, le colonialisme, l’esclavage et d’autres formes d’exploitation. »
  • Pourquoi le patriarcat ?, Carol Gilligan – 16,95$/9€
    • « Une hypothèse psychologique à même d’expliquer la perpétuation du patriarcat, forme d’organisation sociale et juridique fondée sur la détention de l’autorité par les hommes. L’auteure fonde son explication sur le choix du sacrifice de la relation altruiste au profit des structures sociales hiérarchiques. »
  • Apprendre à transgresser : l’éducation comme pratique de la liberté, bell hooks – 19,95$/18€
    • « Comment stimuler les étudiant·es ? Comment apprendre des un·es et des autres dans une salle de classe, aussi bien apprenant·es qu’enseignant·es (communauté d’apprentissage) ? La pédagogie radicale émancipatrice ne doit-elle pas mettre l’accent sur la reconnaissance des un·es et des autres pour dynamiser le processus d’apprentissage ? Comment déconstruire les relations existantes entre races, classes et genres ainsi que faire prendre conscience de la production et de la perpétuation des systèmes d’oppression et de domination ? Si bell hooks est connue pour son engagement féministe, l’articulation de cet engagement avec les pratiques dans le domaine de l’éducation et de la pédagogie est moins connue, d’où ce recueil d’essais traduit de l’anglais (États-Unis). Il traite de la pédagogie de l’émancipation. Il aborde non seulement l’importance du féminisme et de l’oppression des femmes, plus particulièrement celle des Noires, qui est spécifique, dans les salles de classe, mais aussi le rôle déterminant des classes sociales et des relations raciales ainsi que de la façon dont la pédagogie des opprimé·es (Paulo Freire) peut s’y appliquer. Il traite du rôle de l’enseignement dans ce processus. »
  • Et ne suis-je pas une femme ?, Sojourner Truth – 15,50$/8€
    • « Recueil d’interventions orales de l’abolitionniste afro-américaine et militante du droit de vote des femmes aux Etats-Unis, née de parents esclaves et inscrite au National Women’s Hall of Fame. Il comprend notamment son célèbre discours prononcé le 29 mai 1851 dans l’Ohio, qui fait date en ce qui concerne les questions du féminisme et du racisme. »

Les livres d’histoire

  • Ne nous libérez pas, on s’en charge, Bibia Pavard, Florence Rochefort, Michelle Zancarini-Fournel – 34,95$/25€
    • « 
    • Comment les féminismes ont-ils émergé en France ? Doit-on parler de féminisme bourgeois ? Quels liens ont existé entre féminismes et socialismes ? Y a-t-il eu des féminismes noirs ? Les féministes étaient-elles toutes colonialistes ? Existe-t-il des féminismes religieux ? Comment s’articulent mouvements lesbien, gay, trans et mouvements féministes ? Quel a été le rôle du féminisme institutionnel ? Qu’est-ce qui est nouveau dans les groupes féministes aujourd’hui ? Qu’est-ce que révèle #Metoo sur la capacité des femmes à se mobiliser ? Ce livre entend fournir quelques clés indispensables afin de penser les féminismes d’hier et d’aujourd’hui à la lumière des grands défis contemporains, des inégalités sociales, raciales et de genre. Cette sociohistoire renouvelée des féminismes rend compte des stratégies plurielles déployées par les femmes et les hommes féministes qui ont combattu les inégalités entre les sexes et l’oppression spécifique des femmes, de la Révolution française à nos jours. »
  • Les femmes ou Les silences de l’histoire, Michelle Perrot – 24,95$/13€
    • « Les femmes ou les silences de l’histoireLes femmes font aujourd’hui du bruit ? C’est en regard du silence dans lequel les a tenues la société pendant des siècles. Silence des exploits guerriers ou techniques, silence des livres et des images, silence surtout du récit historique qu’interroge justement l’historienne. Car derrière les murs des couvents ou des maisons bourgeoises, dans l’intimité de leurs journaux ou dans leurs confidences distraites, dans les murmures de l’atelier ou du marché, dans les interstices d’un espace public peu à peu investi, les femmes ont agi, vécu, souffert et travaillé à changer leurs destinées.Qui mieux que Michelle Perrot pouvait nous le montrer ? Historienne des grèves ouvrières, du monde du travail et des prisons, Michelle Perrot s’est attachée très tôt à l’histoire des femmes. Elle les a suivies au long du XIXe et du XXe siècles, traquant les silences de l’histoire et les moments où ils se dissipaient. Ce sont quelques-unes de ces étapes que nous restitue ce livre. »
  • Écrits autochtones : comprendre les enjeux des Premières Nations, Chelsea Vowel – 31,95$/29€
    • « Rédigés à la suite du rapport final de la Commission de vérité et réconciliation, ces Écrits autochtones se lisent comme on prendrait un café avec un·e ami·e qui nous expliquerait, clairement mais sans simplifier, les concepts et les idées reçues liés aux questions autochtones et, plus précisément, les relations juridiques, politiques et sociales entre les peuples autochtones et le Canada. Avec audace et esprit, Chelsea Vowel explore les expériences autochtones depuis la période postcontact jusqu’à aujourd’hui, à travers différents thèmes : le vocabulaire des relations, la culture et l’identité, l’éclatement des mythes, la violence étatique ainsi que le territoire, l’éducation, les droits et les traités. »

Les petits budgets

  • La crise de la reproduction : entretiens, Mariarosa Dalla Costa et Silvia Federici – 9,95$/8€
    • « Nées en Italie dans les années 1940, Silvia Federici et Mariarosa Dalla Costa sont des militantes pionnières et des intellectuelles féministes de premier plan. Dans ces entretiens avec Louise Toupin, elles reviennent sur le mouvement qu’elles ont cofondé en 1972, le Collectif féministe international, qui fut à l’origine d’une revendication radicale et controversée au sein du féminisme, celle de la rémunération du travail domestique. À partir de ce riche terreau, elles racontent comment s’est développée leur pensée au fil du temps, et formulent une critique intersectionnelle du capitalisme néolibéral, depuis la notion de crise de la reproduction sociale. »
  • Sororité, Collectif dirigé par Chloé Delaume – 7,99$/6,70€
    • « Sous la forme de récits, fictions, poèmes ou chansons, une réflexion collective sur la sororité. La solidarité entre les femmes se révèle être l’un des principes fondateurs du combat féministe. »
  • Pour l’intersectionnalité, Eléonore Lépinard et  Sarah Mazouz – 9,95$/5€
    • « Une analyse consacrée à l’intersectionnalité, un concept créé dans les années 1980 par des féministes de couleur pour désigner les processus d’imbrication et de co-construction de différents rapports de pouvoir. L’histoire de cette notion, son instrumentalisation politique ainsi que les résistances qu’elle suscite sont notamment évoquées. »
  • SCUM Manifesto, Valerie Solanas – 7,95$/4,50€
    • « En renversant l’image de la femme comme être inférieur par nature pour l’appliquer à l’homme, l’autrice démonte la mécanique de la domination masculine. Un pamphlet littéraire et politique, où l’humour et la provocation révèlent les rapports de force entre les sexes. Depuis sa diffusion dans les rues de New York par Valerie Solanas en 1967. SCUM Manifesto est devenu un texte culte du féminisme. »

Les bandes dessinées et guides didactiques

Les livres jeunesse

  • [3-6 ans] Bébé antiraciste, Ibram X. Kendi et Ashley Lukashevsky – 12,99$/ND€
    • « On ne naît pas bébé antiraciste, on le devient. Un bébé antiraciste est élevé pour faire évoluer la société. Apprenons-nous à être racistes ou antiracistes? Heureusement, il y beaucoup de choses que nous pouvons faire pour faire de l’équité une réalité. Ouvrir nos yeux et voir toutes les couleurs de peau, en parler et aller à l’encontre de politiques racistes constituent de bons moyens de combattre le racisme. Nous avons le pouvoir de transcender les idées reçues et d’œuvrer pour le bien. De ne pas juger un livre selon son apparence et de le lire jusqu’à la fin. Cet album d’actualité, en rimes et rempli d’illustrations en couleurs, permettra aux parents et aux gardiens de déclencher des conversations sur le racisme avec les enfants. »
  • Histoires du soir pour filles rebelles (T1), Elena Favilli et Francesca Cavallo – 34,95$/19,90€
    • « Véritables contes de femmes – et non simples contes de fées, ces Histoires du soir pour filles rebelles permettront à tous les enfants de se rêver un destin extraordinaire et sans limites. Pirates, scientifiques, romancières, sportives, guerrières, reines et chanteuses, les 100 femmes d’hier et d’aujourd’hui qui figurent dans ce brillant et splendide livre ont eu l’audace de franchir des obstacles et de combattre les injustices pour réaliser leurs rêves. »
  • Histoires du soir pour filles rebelles (T2), Elena Favilli et Francesca Cavallo – 34,95$/19,90€
    • « De Nefertiti à Beyoncé en passant par J. K. Rowling et Audrey Hepburn, ce bouquet de femmes inspirantes prouve aux enfants que peu importe leur couleur, leur statut, leur âge ou leurs moyens, ils peuvent accomplir de grandes choses. Un livre percutant à mettre entre toutes les mains! »
  • Histoires du soir pour filles rebelles (T3) : 100 jeunes qui changent le monde – 34,95$/ND€
    • « Oubliez Cendrillon, la Belle au bois dormant ou Blanche-Neige et célébrez les Greta Thunberg, Billie Eilish et Farah Abilay du monde entier! Après des ventes incroyables de près de sept millions d’exemplaires des deux premiers tomes, le phénomène mondial se poursuit dans un nouveau recueil qui rend hommage à cent jeunes femmes fascinantes qui changent le monde à leur façon. Illustré par des artistes féminines ou non-binaires du monde entier, ce livre culte est un objet aussi agréable à regarder qu’à lire. »
  • Collection de Bandes dessinées « De Petite À Grande » : Simone de Beauvoir, Amelia Earhart, Marie Curie, Rosa Parks… – 16,95$/9,95€
  • La Coalition des familles LGBT+ recommande plusieurs livres pour enfants, ici.

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