Boîte à outils n°12 | La contraception

Il existe différentes méthodes pour éviter une grossesse, toutefois, seuls les préservatifs permettent d’éviter la transmission d’infections. Par ailleurs, le retrait n’est pas une méthode de contraception efficace et ne prévient pas non plus la transmission d’infections.

La contraception hormonale (pour les personnes qui produisent des ovules)

  • La pilule contraceptive (contraceptif oral combiné ou contraceptif oral à progestatif seul)
  • Le timbre contraceptif (à coller sur la peau)
  • L’anneau contraceptif (à insérer dans le vagin)
  • Le dispositif intra-utérin à libération progressive de lévonorgestrel
  • Le contraceptif injectable (quatre fois par an)
  • L’implant contraceptif (tige flexible placée sous la peau qui libère un progestatif dans le sang)

La contraception non hormonale

  • Les préservatifs (pour pénis ou pour vagin)
  • L’éponge contraceptive (à insérer dans le vagin)
  • La cape cervicale (à placer sur le col de l’utérus)
  • Le diaphragme (qui recouvre le col de l’utérus)
  • Le spermicide (à insérer devant le col de l’utérus en complément d’un autre mode de contraception)
  • La vasectomie (pour fermer le canal déférent)
  • La ligature des trompes par laparoscopie ou voie abdominale / l’obturation des trompes par hystéroscopie
  • Le dispositif intra-utérin en cuivre

Les méthodes naturelles

  • Suivre le cycle de fertilité
  • La méthode de l’allaitement maternel et de l’aménorrhée (efficace pendant les six premiers mois suivant l’accouchement si les menstruations ne sont pas revenues)

La contraception d’urgence

  • La pilule dite du lendemain (les CU-LNG, traditionnelles, devant être prises moins de cinq jours après la relation en sachant que leur efficacité diminue de jour en jours, ou la CU-UPA, qui fonctionne plus longtemps)
  • Le dispositif intra-utérin en cuivre inséré dans les sept jours suivant la relation

La typologie présentée ici est issue de la société des obstétriciens et des gynécologues du Canada. Pour plus d’informations, cliquez ici.

À cette typologie doivent être ajoutées deux méthodes de contraception pour les personnes produisant du sperme, répertoriées par l’Association pour la Recherche et le Développement de la Contraception Masculine : la contraception thermique (sous-vêtement chauffant, jockstrap, anneau en silicone/androswitch) et la pilule contraceptive (diméthandrolone undécanoate). Quoique les contraceptions dites masculines existent depuis une trentaine d’années selon l’ARDECOM et que l’on commence timidement à aborder le sujet dans les médias, elles demeurent très confidentielles.


La coercition reproductive

Selon l’Institut National de la Santé du Québec, la « coercition reproductive réfère à des comportements de contrôle ou de force commis dans le but d’interférer ou d’orienter la trajectoire contraceptive et reproductive de l’autre partenaire » et se manifeste de trois façons principales : le sabotage contraceptif, les pressions relatives à la grossesse, et la coercition lors de la grossesse. Car, si une relation sexuelle doit être consentie, la contraception doit l’être également. Par exemple, le retrait non consenti du préservatif lors d’une pénétration se nomme le stealthing et constitue une forme de violence sexuelle.

Pour en savoir plus :


La charge sexuelle

La charge sexuelle n’est autre qu’un versant de la charge mentale appliquée à la vie reproductive et sexuelle, et se décline, selon Clémentine Gallot, en plusieurs types de charges mentales reposant majoritairement sur les épaules des femmes dans les relations hétérosexuelles :

  • la charge médicale (rendez-vous et dépistages)
  • la charge contraceptive (choix, suivi, conséquences)
  • la charge érotique (désirabilité)
  • la charge orgasmique (phallocentrisme)

Pour en savoir plus :